Le sol vibre déjà une heure avant le passage du train : c’est
l’heure
de compter les derniers moutons du sommeil qui ne vient pas
les genoux repliés sur tout le bonheur d’être seul au monde
l’on s’abandonne au roulis du temps qui finit toujours par passer
et c’est comme un vertige suspendu qui s’enroule autour
de la moindre pensée s’effilochant au gré des scènes qu’on se
répète pour soi
dans la pénombre
où tout s’achève dans de renversantes libations chorégraphiques

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.